Quand on m’a proposé de tester The Falconeer, mon petit coeur fan de rapaces s’est emballé. Les faucons sont ici géants et on a l’opportunité de les chevaucher pour explorer le merveilleux monde de la Grande Ursée.
Entre ciel et mer
Cette contrée imaginaire est composée de divers archipels entre lesquels on virevoltera avec entrain. L’oiseau se contrôle assez facilement et l’on apprend assez vite à prendre la hauteur pour ensuite piquer du bec afin d’obtenir de la vitesse. Certains courants d’air ou cheminées nous permettent d’aller encore plus vite ou plus haut. Le décor du jeu est somptueux et l’on profite beaucoup de cette sensation planante pour l’explorer au gré de nos envies. Les effets de lumière sont magnifiques, surtout lorsque l’on quitte les nuages pour profiter du soleil couchant.
Des missions de haut vol
Outre les promenades libres dans le monde ouvert qui le compose, The Falconeer propose également des missions à remplir. On y choisira notre personnage, aux diverses capacités, et on s’envolera pour de la défense de base, de la recherche de navires échoués ou encore pour de l’escorte d’autres habitants du monde. C’est alors qu’entreront en ligne de mire les ennemis qui nous placeront au coeur de l’action. Les jeux de tir aériens ne sont plus vraiment à la mode mais The Faulconeer veut rendre hommage aux plus grands de l’histoire. Et il y parvient assez facilement. Les contrôles sont, même pour les moins habitués du genre, rapidement pris en main et on virevolte entre les scarabées et autres vilains avec grace. La difficulté est ajustable en fonction de notre habileté et on est de toute façon épaulé par des alliés qui couvrent nos arrières et peuvent nous sauver d’une mauvaise passe. Plusieurs types d’armes sont au catalogue et permettent de varier les actions en combat. Leur recharge se fait en volant à travers un orage. Mais attention à la surcharge qui guette et qui détruit votre capsule énergétique, vous contraignant à la remplacer lors d’une rencontre avec un marchand.
Un résultat toutefois imparfait
L’ensemble du jeu est plaisant et on profite vraiment des sensations de vol du faucon. Cependant, on a parfois du mal à accrocher à l’histoire contée via les différentes missions ou en découvrant les secrets cachés au quatre coins de la Grande Ursée. Le ressenti est finalement curieux parce que les idées sont excellentes et au final on reste un peu sur notre faim. Les combats sont nerveux et plaisants dès lors que l’on parvient à prendre de la hauteur par rapport aux ennemis. Le lore du jeu est profond avec un bel aspect géopolitique avec alliances et piraterie mais la façon de le présenter à chaque début de mission rate un peu le coche. Il reste cependant l’exploration libre d’un perchoir d’un îlot à la colonie suivante, en virevoltant au gré de nos envies. Ces moments sont de jolis instants de contemplation du travail de Tomas Sala qui a tout de même réussi à créer un univers merveilleux qui fourmille de secrets et de magnifiques endroits à visiter à dos de faucon. On se laisse alors doucement porter par la musique de Benedict Nichols.
Un dernier envol
Au global, The Falconeer est un jeu plaisant et intéressant si l’on prend le temps de s’investir dans la découverte de son lore. Les contrôles sont faciles à prendre en main, même si l’on n’a pas touché à un jeu de tir aérien depuis de nombreuses années. Chevaucher un faucon pour explorer la Grande Ursée est une belle mission, elle-même ponctuée de quêtes principales et annexes de protection, de livraison ou de recherche. On se prend finalement bien au jeu, jusqu’à virevolter pour découvrir les moindres lieux savamment cachés dans le magnifique monde de Tomas Sala.
Review réalisée sur la version PC fournie par Wired Productions.
The Falconeer est disponible depuis le 10/11/2020 sur PC ainsi que sur XBOX One et XBOX Series X/S. Le jeu est disponible en version physique chez Just For Games.